Golden News

Léo SATGÉ : portrait numéro 3

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7min

Dans ce troisième article, nous vous présentons Léo SATGÉ qui est le troisième des trois portraits de nos co-fondateurs. Découvrez les 3 interviews dans notre blog, dans la rubrique Golden News.

Bonjour Léo SATGÉ, comment est né le projet Golden Cup ?

Golden Cup est issu d’un concours de création d’entreprise organisé par l’association de l’EDHEC, Sport Business Consulting. L’édition 2020 avait pour thématique l’expérience fan avec la problématique suivante : « Comment remettre le supporter au centre du jeu ? »

Pour ma part, à la différence des deux précédentes interviews, je ne faisais pas partie de Montpellier Business School. Je faisais mes études à ce moment-là en master marketing digital à l’IAE de Montpellier. Hugo Moulet était mon colocataire. Il m’avait parlé de ce concours et après avoir échangé avec lui il m’a proposé de rejoindre l’équipe composée de Julien Lopez, Nicolas Duplantier et lui-même. Tous les trois occupaient le Bureau des Sports de MBS. Lorsque le concours leur a été proposé, ils ont saisi l’occasion et j’ai accroché le wagon rapidement avant que je ne reste définitivement en gare.

Nous avons alors réfléchi à un concept innovant qui permettrait aux supporters de se divertir dans les stades. Après une première phase de sélection sur dossier, nous avons rejoint la demi-finale du concours et nous nous sommes rendus dans les locaux du prestigieux cabinet de conseil Sopra Steria à Paris pour pitcher Golden Cup devant des consultants partenaires du concours. Nous avons opté pour la théâtralisation de notre performance. Notre choix a payé, le jury était conquis et nous nous sommes hissés jusqu’à la finale qui devait se tenir au siège de la Fédération Française de Football avec des parties prenantes de renom ainsi que Patrick Montel au micro.

Tout cela remonte au printemps 2020, je vous laisse le soin de vous remémorer la période de crise qu’a connu la planète à ce moment-là et qui, bien entendu, est venue compromettre nos chances de présenter Golden Cup à un panel d’investisseurs en interrompant brusquement la finale.

Léo, pourquoi ce nom ? « Golden Cup » ?

Quand nous avons cherché un concept de produit ou service à développer dans le cadre du concours Sport Business Challenge, on avait pensé rapidement à un produit autour du supporter. L’idée du verre « connecté » est vite arrivée. Nous voulions reprendre un élément déjà existant et nous en servir comme support. De là, l’idée m’est venue de faire un jeu de mot avec « cup », à la fois connu des gobelets déjà existants et du terme anglais qui signifie la coupe, le trophée. Ça collait bien au projet. En rajoutant Golden, nous trouvions alors un compromis parfait. De plus, nous voulions déjà un terme anglicisé pour aborder un large public dans nos rêves les plus fous.

Ensuite l’idée a évolué depuis deux ans. Nous avons gardé l’idée du QR code renvoyant vers notre application de pronostics gratuits mais qui sera présent à différents endroits et non sur les cups de matchs. Nous avons encore quelques idées pour revenir à notre souhait initial, l’avenir nous dira si nous pouvons le réaliser.

Quel est ton rôle au sein de la startup Léo ?

En tant que co-fondateurs, nous nous mêlons tous les trois de près ou de loin à tous les aspects du monde entrepreneurial. Donc à ce jour je touche un peu à tout, il n’y a qu’en faisant des erreurs que l’on apprend, nous en sommes conscients et nous nous faisons confiance.

D’un commun accord, Hugo est Président de notre structure juridique et Julien et moi-même sommes au poste de Directeur Général. Nous avons tous les trois notre mot à dire sur les décisions prises et nos voix ont le même poids. C’est absolument ce que nous souhaitions pour avancer et progresser.

Parle-nous de tes associés, l’entente marche bien ? Comment fonctionnez-vous ?

Quand on travaille avec ses copains c’est parfois compliqué car on rigole très souvent (rire). Nous sommes trois bons vivants avec chacun un humour qui laisse à désirer qui nous permet de vivre dans la bonne ambiance.

À ce jour, nous nous divisons les tâches selon l’emploi du temps de chacun. Nous mêlons différentes activités en plus de l’ouverture de l’entreprise Golden Cup donc nous nous adaptons et nous faisons le maximum quand nous sommes disponibles. Nous avons une relation de confiance assez forte et nous sommes capables de nous dire les choses facilement, sans détour. Cela permet d’avancer plus vite dans la prise de décision, dans la qualité de nos contenus et dans notre progression commune. Pour moi, c’est un luxe.

Léo (SATGÉ) présente-nous ton parcours en quelques mots ?

Je suis issu d’une licence STAPS en management du sport que j’ai effectuée à Rodez en parallèle de mon cursus sportif. Après ce diplôme, mon chemin s’est poursuivi à Montpellier où j’ai réalisé un diplôme universitaire d’analyste vidéo. J’ai eu la chance de faire mon stage au sein du Montpellier Handball auprès des effectifs de Nationale 1 (centre de formation) et de -18ans nationaux. J’ai parfois eu besoin de prêter main forte à l’effectif pro pour certaines missions.

Ensuite j’ai repris un master en marketing digital au sein de l’IAE de Montpellier. J’ai pu faire mon alternance au sein de l’entreprise Swiiim et continuer quelques temps après mon diplôme avant de me consacrer pleinement à Golden Cup.

Quel est ton parcours sportif ?

Après avoir joué au rugby pendant 5 ans jusqu’en moins de 15 au Castres Olympique, j’ai commencé le handball en seconde car je voyais ma sœur le pratiquer. J’ai pu intégrer la section sportive handball l’année d’après à Rodez. Ensuite, j’ai continué mon évolution au sein du ROC Aveyron Handball jusqu’à intégrer le groupe de la Nationale 1, bien que j’ai beaucoup ciré le banc (rire). Depuis mon arrivée dans l’Hérault, je suis licencié au Prades Handball, pensionnaire de Nationale 2 depuis quelques mois.

En effet j’ai eu la chance de participer à la belle épopée pradéenne l’an dernier qui s’est conclue de la plus belle des manières. Une ascension de N3 à N2, que des victoires, 23 sur 23 et un titre de champion de France (fierté sur son visage).

D’où te vient ce désir d’entreprendre ?

Depuis toujours j’aime les projets de groupe à l’école, où nous devions prendre tout en compte à partir de rien. Ce côté créatif qui met en forme ta propre idée, comme un peintre ou un écrivain, je trouve ça top. Après, ce serait mentir que de cacher le fait que j’aime bien contrôler et être au courant de tout (amusé). J’aime apprendre, prendre mes responsabilités, prendre des décisions et surtout apprendre à me tromper sans que quelqu’un me tape sur les doigts. L’échec fait partie de l’apprentissage et il est souvent méprisé et dévalorisé. C’est paradoxal mais je le pense, l’échec permet de réussir.

Ensuite, je prends cette aventure comme un plaisir et un jeu à taille humaine que j’ai la chance de partager avec deux copains, c’est pour ça que je n’ai aucune crainte à entreprendre « si tôt » aujourd’hui.

Qu’est ce qui fait la force de Golden Cup selon-toi, Léo ?

Golden Cup se repose sur des piliers stables aujourd’hui qui permettent d’évoluer sur des fondations saines. Tout d’abord notre produit, c’est une solution divertissante, innovante et dans l’ère du temps avec un potentiel énorme. Ensuite notre équipe, nous sommes trois, certes amis, mais trois personnes différentes qui apportent une vision différente à chaque étape du projet. Nous avons la tête sur les épaules et les yeux rivés dans la même direction. C’est notre force.

Avez-vous déjà des contacts avec des clubs ?

Nous avons eu la chance dans notre projet que Hugo soit en alternance au sein du Rugby Club Nîmois. Le club du Gard a été l’antichambre, si je puis dire, de notre application en jour de match. Le club gardois sera également notre partenaire lors de cette saison 2022/2023 où plusieurs opérations et activations seront mises en place. Pour la suite, nous attendons que l’application soit 100% opérationnelle sur iOS mais d’autres clubs nous ont déjà ouverts leurs portes pour effectuer des phases de tests et pourquoi pas plus ? L’avenir nous le dira !

Pour toi, quelle serait la plus grande réussite de ce projet ?

La plus grande réussite serait pour moi de mettre en œuvre toutes les idées que nous avons en tête pour notre produit, car je vous jure que ça peut être dingue (rire). Les idées ne nous manquent pas. Si je parle en termes de visibilité et de diffusion de notre offre, si nous pouvions devenir la référence du divertissement sportif dans les stades du globe, ainsi que dans les plus grandes compétitions internationales, ce serait un réel aboutissement.

Nous sommes tous les trois portés par la bienveillance, donc, si nous pouvons véhiculer une façon pour les gens d’être heureux et amusés pendant ne serait-ce qu’un évènement sportif, alors nous serons très satisfaits.

Si tu devais qualifier Golden Cup en 3 mots quels seraient-ils ?

Ambition, plaisir et partage.

Que représente la fan experience à tes yeux ?

La fan expérience c’est pour moi un échange d’émotions que seul le sport peut amener, un vecteur et une transmission d’énergie qui se veut positive. Le sport permet aux acteurs principaux de vivre des expériences uniques sur le terrain. Nous voulons que le supporter s’immerge au maximum dans cela. Si tous les supporters pouvaient faire la fête dans le respect, la joie et la bonne humeur, qu’importe l’équipe ou l’athlète que l’on supporte, ce serait fabuleux.

Ton plus grand rêve de supporter ?

En tant qu’amoureux du sport je pense que les Jeux de Paris 2024 c’est quand même quelque chose que je serai content de vivre. L’ambiance olympique, toutes les cultures, tous les sports, ce trop plein d’émotions, à vivre cela doit être une sacrée expérience. Étant fan de rugby, une petite coupe du monde à la maison ça met l’eau à la bouche aussi.

Une anecdote sur un de tes associés ? (Promis on ne dira rien)

J’en ai une paire concernant ces deux énergumènes. Pour rester soft, je vais retenir le fait que j’ai rencontré Julien dans le train pour aller à la demi-finale du concours Sport Business Challenge. Cela faisait 5 mois qu’on bossait sur un projet et je ne savais même pas à quoi il ressemblait. (rire) Par chance les atomes ont été crochu, bien que sa passion pour l’imitation de Christophe Urios laisse à désirer … Et qu’il passe son temps à le faire … Je l’apprécie beaucoup.

Que peut-on souhaiter à Golden Cup ?

Pourvu que ça dure, la belle aventure !

Image de Léo Satgé

Léo Satgé

INSTAGRAM

@Goldencup_gc

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